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7keyet Hbib wou Radhia wou BiBi

21 Jan

wa tamdhi elayam..

tertaffffffffff..Radhia tarbe9 elbab..wou to5rej hezza sakha mil eddar..akahaou ma3Adech feha..Hbib 93ad yoghzer behet 3inih ma7loulin kil quartelle..sare7 wou meta2ther lil bab..mafjou3..metchoki..3omrou mast5ayel yel9a rou7ou wahdou wahid fi nhar kima enhekka..7ass
elli dar kebret 3alih wou wallet mou7cha..mayasma3 ken fi 7ess tarbi9et elbab..tzonn fi wedhnou..wallet tsatter fi rassou..dha9 3alih ennfass..dame3tou jret..mché yejri lil salla 7all echebk..kharej rassou..wou khdhé nfass kbir..wou 9al bel9oui..wou9ayet en7ell elordinateur..la3alla chouaya tchat..yenassini fil ahat. Ebzahrrou el9a Bibi..une amie..ma3andouch barcha melli ajoutetou..taychelha un salut..la3alla yehdeha rabbi wou trod 3alih..mouch kima ellmarrat elli fetit..ya t7ot rou7ha hors ligne..ya ettafih..haya ebzahrou Bibi radet jaoubetou. Wou ba3ed esslamet..wel les wineks..wou les achna7welik..wou les ca va..wou les com dab

BiBi : tu semble triste Hbib..est ce que ca va ?

Hbib : oui ca va merci..ne t’inquiete pas surtout……..

BiBi :allez Hbib..parle..ce n’est pas bien d’emprisonner ses malheurs dans son coeur..et je suis une amie..essaye de te soulager..je t’écoute..peu importe ce que tu vas dire..je suis là.

Hbib : : je ne peux pas Bibi..je ne suis pas du genre à partager mes malheurs avec autrui..excuse moi.

BiBi : mais qu’est ce qu’il ya Hbib..parle..le silence ne t’aidera gére..je t’en prie c’est une histoire de coeur n’est ce pas ?..des problemes avec ta moeuf..c’est ca ?

Hbib : Oui..Elle s’appelait Radhia et je l’ai aimé.
Je l’ai aimé, comme j’aime ma vie, le monde, et le paradis.
Comme j’aime le feu dans mes sombres nuits. Comme j’aime ma famille et la bonne compagnie.
Comme j’aime la solitude quand je suis affaibli.
Comme on aime le printemps et sa beauté. Comme on aime l’argent et l’immortalité.
Comme une douce brise de la matinée, comme on aime une nuit étoilée.
Je l’ai admiré comme on admire un bébé à sa naissance, comme on admire une belle coïncidence.
Je l’ai admiré comme on admire le temps et sa sagesse, comme on admire un héros et ses prouesses.
Je l’ai adoré, comme on adore un horizon étalé, comme le soleil à son levé.
Je l’ai aimé comme jamais. J’ai pensé que pour elle je suis né, et que ma vie sans elle sera échouée.
Elle était mon trésor recherché, le pouvoir demandé, la synthèse de mes rêves et le sens de la réalité.
Je l’ai aimé plus qu’un homme le pourra, je l’ai aimé plus que moi.
Je n’ai jamais respiré sans penser à l’aimer. Elle était mes ailes, la liberté, elle était ma terre, le centre de la gravité.
C’est avec son amour que j’ai juré, c’était pour mon amour que je mentais. Sa présence me faisait jubilé, et c’est son absence c’est ce que j’ai toujours craignais.
Elle était ma volonté, que je sois à elle enchaîné comme un esclave, comme un condamné.
Pour elle j’ai abandonné mes sentiments et j’ai adopté l’insensé. Pour elle j’étais un kamikaze prêt à me sacrifier.
J’étais une hirondelle et elle le ciel bleu où je planais. J’étais un désert et elle les nomades qui le peuplaient. J’étais un poisson et elle l’océan qui m’abritait.
Si j’étais païen, elle serait ma divinité. Si je suis croyant, c’était pour elle que je priais.
Je l’ai aimé comme on aime entendre une belle mélodie. Comme on aime voir son enfant qui grandit. Comme on aime la bonne humeur, comme on aime l’extasie.
Je me sentais vivant quand je la regardais. Elle était la source de la vitalité. Son absence me faisait consumer. C’était la nuance de la souffrance et la cruauté.
Elle était mon espérance, ce qui empêchait ma décadence. C’est pour qu’elle m’aimait que j’ai parié ma vie et je l’ai mis en créance. J’étais un perdu et elle ma dernière chance.

Et un jour elle est parti et a disparu de ma vie.
Ce jour là j’ai perdu toutes garanties. C’était comme ci j’étais emporté par le déluge et je ne pouvais à rien m’accrocher. J’ai sombré dans le désespoir et rien ne pouvait me sauver.
J’étais perdu, puisque c’est autour d’elle que ma vie a été fondée.
J’ai détesté le monde et sa beauté, j’ai senti que la vie injuste me haïssait et que mon instant de bonheur a été épuisé. J’ai pleuré, sangloté, implosé, hurlé, toutes les prières et les injures, défendant mon droit de vivre et à elle son retour. Mais rien ne venait à mon secours.
J’ai supplié le bon Dieu pour me secourir. J’aurais vendu mon âme au diable pour la faire revenir.
J’ai sombré et rien ne pouvait me repêcher.
Je coulais et je touchais le fond, tout en se demandant : Est ce ainsi ma fin, toute ma lutte était pour rien. Ainsi soit il, ainsi soit fait, sans elle je suis achevé.
Car avec son amour j’ai atteins la béatitude, le nirvana, j’ai été relevé aux rangs des anges et des saints.
Sans son amour je me sentais crétin, un bon à rien, j’ai atterris aux enfers avec les démons et les malsains.
Est-ce mon amour pour Radhia qui me faisait vivre ?
Non, j’ai aimé la femme que Radhia représentait. J’étais émerveillé par le sentiment qui me parcourait, et qui laisser éclore ma personne en toute beauté.

BiBi : C’est magique..Je n’ai jamais cru qu’un homme pouvait aimer sa femme de telle intensité..Sacré Radhia elle a de la chance..Je ne savais pas que tu es si sentimentale Hbib. Mon pauvre tu as vécu le martyr..hélas que ta femme n’est pas ici pour entendre tes belles proses de
romance..mon cher Hbib.

Hbib : oui.. je me sens seul en ce moment..si seul que le monde ne me suffit pas pour apaiser ma souffrance..mais c’est la vie…

BiBi : désolé Hbib..si par ma question je vais raviver tes peines..mais que s’est il passé avec Radhia.

Hbib : que dire Bibi..en faite..je ne peux pas expliquer cela..elle est juste parti pour…oh mon Dieu..elle est juste parti pour…….

Radhia : Hbib..hani jiiiiiiiiiit..mana7kilekech..mala 7ala..la3bed fou9 b3adha fil supermarché..et9oul sam3in bil 7areb wella bil maja3a..mal9itech 5obez..ema ba3ed emchi elFathi..9al yejib m3a khamsa wou noss..wou zid elgazouz mouch bared..chrit jus khir..chbik Hbib
ca va..kil 3ada 3al tchati?

Hbib : chay juste na3mel fi talla..9la9et

BiBi : allo Hbib..tu es encore là mon choux ?

Hbib : ……je te laisse Bibi..merci de m’avoir écouter..je pars là.

BiBi :Tu pars où ?

Hbib : rejoindre Radhia..merci ma chére amie..

BiBi : Hbib..Hbib..éooooo..attends..hey..attttttttttttttttends..mais que vas-tu faire ?..Oh mon Dieu..Hbib..Hbiiiiiiiiiiiiiiiiiiib…../.